Préparée dans le plus grand secret, l'opération « Overlord » est l'une des offensives les plus audacieuses de la Seconde Guerre mondiale : il faut convoyer plusieurs dizaines de milliers de soldats à travers la Manche, les faire traverser les plages défendues par les Allemands et éviter que ces derniers ne bloquent l'offensive. Or, une arme bien particulière prend une importance de plus en plus croissante depuis l'annexion de la Pologne par l'Allemagne nazie : le char de combat. Les opérations en Normandie conforteront la place prépondérante des blindés, qui deviennent le moyen de créer et d'exploiter une percée pour les Alliés, tandis qu'ils sont vus, par le camp d'en face, comme une arme pouvant renverser la situation. À travers de nombreux exemples d'opérations (dont « Bluecoat », « Cobra » ou « Lüttich »), Franck Segrétain revient avec succès sur l'emploi du char pendant la bataille de Normandie, tout en présentant les unités engagées (130. Panzer-Lehr-Division, 2nd Armored Division...) et les généraux impliqués. Ainsi, le char est un outil majeur dans le succès des opérations alliées en Normandie, et son emploi n'est pas uniquement cantonné à des officiers d'exception comme Rose ou Roberts. De leur côté, les Allemands aligneront des Panzer bien souvent supérieurs à leurs adversaires, mais la domination aérienne des Alliés jouera en leur défaveur...