Dans ce roman, Gavin Bowd nous montre que la poésie peut « changer la vie » ; du moins, elle fait de la vie de Pierre de Chastellart, poète français et protestant, le séducteur et l'amant d'une nuit de la belle et catholique Marie Stuart. Des bords de la Loire aux contrées sauvages et brumeuses de l'Ecosse, le héros mène sa quête, armé de ses seuls poèmes et de sa seule musique, et suspend un instant dans la splendeur de l'amour un monde qui s'abîme, au nom de Dieu, dans la guerre fratricide. Et Chastellart d'espérer : « Mais s'il t'est agréable / De me voir misérable / En tourment tel, / Mon malheur déplorable / soit sur moi immortel. »