Marie-Rose, généreuse, idéaliste et orgueilleuse, aimerait que Boniface écrive. Boniface préfère rester « inoccupé et anonyme, et de loin ». Houspillé par sa belle, Boniface peine à cultiver son indolence désabusée et se voit devenir le héros don quichot-tesque d'aventures finalement très joyeuses. D'érudit paresseux, il apprend sous nos yeux à devenir gourmand de la vie. Et même passionné. Boniface a l'amour de la différence, Marie-Rose est une enthousiaste critique. Alors tout le monde est égratigné : les riches et les pas riches, les célèbres et les pas célèbres, la pensée unique, les snobs, les travailleurs, les adolescents, les écrivains, les journalistes, les inspirés et les sportifs.
Brillante et acerbe, l'histoire de Boniface Bé et de Marie-Rose Fassa est une diatribe impitoyable mais aussi délirante et farcesque contre la société d'aujourd'hui. Les éblouissantes énumérations opèrent chaque fois un subtil pincement chez le lecteur parce que l'ironie est mordante et qu'une joie vraie s'impose.