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La conscience du poète, selon Marie-Claire Bancquart, « habite mal l'existence/ Bonheur compris ». Car la mort détruit la logique. Est « la dépossession ». L'homme est condamné, certes, à marcher, mais « vers de grands domaines sous terre ». Comment réagir devant l'approche de cette « fin de sursis » ? De toutes les forces de sa sensibilité, de son intelligence, de sa solitude, de l'Amour qui sillonne sa vie, le poète essaie d'abord de figurer, au concret, la mort ennemie : « Un animal poulpe-grouille/ Une centaine de doigts crochés ensemble… » Le poète tente ensuite de faire un pacte avec les morts, de se concilier au moins, parmi eux, ses ancêtres. Faudra-t-il les loger dans de nouvelles catacombes ? S'ils prolifèrent trop, songer à les « stériliser » ? L'utopie ici, par l'humour noir, veut apaiser la panique. Le poète constate, accablé, en songeant sans doute aux religions : « On sale la maison avec le sel des morts ». Chance des choses qui ne meurent pas ! Être mort, c'est « être semblable à l'univers ». Et comment accepter l'idée de la mort de notre mémoire ? C'est « un royaume désabusé » que nous donnerons un jour « aux sables ». À nos questions, nulle réponse. Le poète demande à « l'herbe et aux livres » l'identité nocturne qui échappe. À tout le moins, peut-on définir l'ennemie : « un risque détrempé dans la mare des mots ». Dieu étant « la grande absence », le poète semble assumer une veille urgente : assurer la « relève aux secrets », ivre jusqu'à cultiver « des paroles étrangères/ qui retentissent sans la bouche ». Il se réfugie dans l'invisible et l'occulte. Voire dans un rituel de magie. Ou de troubles incantations. « Cherche-Terre » fait, de Marie-Claire Bancquart, une des grandes voix de l'Onirisme contemporain, aux côtés d'Yvonne Caroutch, Jean Joubert et H. G. Kerouredan.