« Tapi au fond de la boutique étroite, le droguiste attendait le chaland, pour l'atteindre il fallait dépasser les poubelles en plastique, les bacs à géraniums, les tue-cafards et les shampooings, parfois la mère, toute noire dans ses rides, apparaissait au loin, derrière.
- Je n'en ai pas pour le moment, dit le droguiste, et il roula les yeux, montrant leur blanc. Toujours, quand il parlait, ses yeux tournaient, il écartait les bras.
- Mais vous en aurez quand ?
- Je ne sais pas, quand il viendra, ajouta-t-il, donnant à son représentant l'allure de Dieu ou du destin. »