Nicolas Sarkozy : Si vous choisissez la démocratie, la liberté, la justice et le droit, alors la France s'associera à vous pour les construire.
Les jeunes Africains : Mais, Monsieur, on vous a déjà dit qu'on a choisi.
Nicolas Sarkozy : Si c'est ce que vous voulez, la France travaillera avec vous pour bâtir cet avenir.
Les jeunes Africains : On lui a déjà dit que c'est ce qu'on veut, non eh ! Il est comment même le bon-homme ? ! On dirait on a coupé courant dans sa tête. Mouf, moi je crois qu'il a les oreilles bouchées. Ah si c'est seulement affaire des oreilles bouchées, on n'a qu'à lui nettoyer ça ! Il paraît qu'il préfère les nettoyages au karcher.
Mes frères, crions pour qu'il nous entende : des dizaines, des centaines, des milliers de morts dans les manifestations contre la dictature, n'est-ce pas la preuve que nous voulons la liberté ?
Nicolas Sarkozy : Très bien, vous la voulez. Eh bien, je suis venu vous dire que la France la veut aussi.
Les jeunes Africains : Ouf, ce n'est pas trop tôt.
Chiche l'Afrique est d'abord et avant tout une démonstration de ce que peut être l'humour africain : intelligent, corrosif et teinte d'autodérision...
Gustave Akakpo transforme la scène en plateau de télévision et y convoque présidents, dictateurs et autres « élus » d'hier et d'aujourd'hui à qui il demande de commenter l'actualité.
Une belle occasion de ressortir des tiroirs des faits et déclarations à peine croyables dans la bouche de ces dignitaires tant africains qu'européens.
Corruption, dérives autocratiques, magouilles d'Etat, « amitiés » intéressées... il dresse un portrait féroce de la société politique tout en enrobant ses propos d'une bonne dose de légèreté et d'humour. Une arme redoutable qui rappelle Bedos... ou Molière.