Que raconter de Marie-Ange, une femme porteuse de trisomie 21, rappelée à Dieu à l'âge de 53 ans, qui n'a laissé qu'une poignée de lettres, parlait peu et a passé trente-trois ans de sa vie cachée, donnée, dans un humble monastère de la Brenne ?
Quelle est cette communauté, unique au monde, qui donne sa place à des soeurs trisomiques, au dernier rang de la société, pour qu'elles puissent répondre à l'amour dont Dieu les comble ? Beaucoup de questions surgissent à l'évocation d'une telle vocation.
« Parce que j'étais petite, il a plu à Dieu de me choisir », peut-on lire en exergue chez les petites soeurs Disciples de l'Agneau. Et Marie-Ange ajoutait, en pointant son doigt vers le ciel : « ... pour l'éternité ! »
La découverte d'une personnalité lumineuse qui renouvelle en profondeur le regard sur le handicap : la simplicité à l'état pur.