La notion de « potentiel » individuel tient en haleine et entretient de nombreux fantasmes... Le potentiel est trop souvent confondu avec l'évaluation de la performance, considéré « à géométrie variable » ou bien encore « évalué » sans être correctement objectivé.
Pourtant évalué pour tous et partout, il est souvent assimilé à l'air que l'on respire : ça existe, c'est vital, mais difficile à peser... La preuve : 1/3 des salariés seulement estiment avoir l'opportunité d'exploiter leurs ressources au travail, ce qui signifie une vie de travail perdue pour les deux autres tiers...
Ce constat est d'autant plus frustrant que l'évaluation et le développement du potentiel de chacun est la première condition d'une satisfaction à titre individuel et d'une réussite à titre collectif qui soient durables.
Pourtant, le potentiel n'a rien d'une « boîte noire », n'a rien d'arbitraire et n'est pas une « pierre philosophale ». Il peut être objectivé et apprécié à travers la démonstration de comportements précis, homogènes et constants. Ces comportements manifestent l'existence de nos capacités à apprendre, qui nous permettent de progresser dans l'exercice de nos activités et de prendre des responsabilités plus larges, à court ou moyen terme.
Chacun d'entre nous dispose de potentiel et de moyens pour le développer : ce développement suppose en particulier de « sortir de notre cadre », en pensant et agissant comme un « artisan ». Ce comportement « artisanal » donne la possibilité de mobiliser les bons leviers pour exploiter pleinement notre liberté d'action et nos capacités.
Enfin, le potentiel n'existe qu'à travers sa mise en visibilité : il est important de comprendre quels « signaux » renvoient aux autres la meilleure perception de notre potentiel.
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