Les choix énergétiques s'inscrivent dans une géopolitique en mutation,
dans un contexte d'instabilité mondiale. Nombreux sont les pays qui
ont été ou sont ainsi confrontés à des choix énergétiques, souvent
induits par des événements extérieurs. À titre illustratif, il convient
de citer, le poids des opinions publiques, manipulées ou non, par la
proximité d'échéances électorales importantes (ex. : les conséquences
de l'incident de Fukushima-Daichi [Japon] pour certains pays, le gaz
de schiste en France), avec des impacts économiques et financiers (ex. :
poids des énergies renouvelables), électoraux (ex. : abandon du nucléaire
en Allemagne)... D'une façon générale, choix énergétiques et choix
politiques sont intimement liés (ex. : crise entre l'Ukraine et la Russie,
2014).
En effet, les décideurs devront alors faire des choix énergétiques
adaptés, tenant compte ou non des volontés de leurs opinions
publiques (gaz, charbon, nucléaire, énergies renouvelables, énergies
non conventionnelles, ...). Le bouquet ou mix énergétique restant
actuellement la meilleure option. Cette situation renforcera sans doute
d'une part le rôle des États afin de diminuer les tensions sur les marchés
internationaux, notamment au Moyen-Orient, d'autre part une hausse
de la coopération internationale, notamment dans le secteur privé.
Au-delà des problématiques énergétiques globales, c'est la transition
énergétique qui préoccupe les dirigeants. Elle repose sur de nombreuses
incertitudes technologiques et de ressources.
Toutes ces avancées vers de nouveaux choix énergétiques se dirigent-elles
pour autant vers une politique énergétique commune aux 28 États
membres de l'Union européenne (UE) ?