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Christian Ranucci a été guillotiné le 28 juillet 1976. Il avait vingt-deux ans. Il n’avait cessé, lors de son procès en Cour d’assises, d’affirmer son innocence. Ses derniers mots, avant qu’il soit livré au bourreau, furent à l’adresse de ses avocats : « Réhabilitez-moi. » Ses dernières lettres à sa mère criaient son innocence, lui demandant de poursuivre jusqu’au bout la révision de l’injuste condamnation qui l’envoyait à la mort. Ce combat fut conduit pendant près de vingt ans. En vain. Innocent, Christian Ranucci ? Sans doute. Mais déclaré coupable au bénéfice du doute, Ranucci a été condamné et guillotiné parce qu’il fallait qu’il le fût. Il fut d’abord suspect, puis présumé coupable, puis coupable à tout prix, puis mis à mort parce que l’opinion publique et l’exemple l’exigeaient. Christian Ranucci a tragiquement résumé sa vie, constatant avant de mourir qu’à la loterie de la vie il avait « tiré le gros lot du malheur ». Mais au-delà de ce destin terrible, l’affaire Ranucci illustre, de manière exemplaire, les mécanismes qui conduisent à l’erreur judiciaire, qui font un suspect, qui font un coupable et qui envoient des innocents à la prison ou à la mort. À quoi sert-il de mener ce combat, de travailler à ce qu’un jour peut-être l’injuste condamnation soit enfin révisée ? Ranucci a été guillotiné. Nulle réparation n’est possible. Sa maman mourra, ayant vécu son calvaire, sans avoir entendu proclamer la vérité. Pourtant ce combat sera poursuivi. Parce qu’avant de monter à l’échafaud Christian Ranucci l’a demandé. Parce qu’il n’est pas possible de se résoudre à l’injustice. Et parce que l’affaire Ranucci porte exemple, et que la lutte est celle de tous ceux qu’a broyés l’erreur.