Deux ans après s'être exilé en France, les images de la guerre assaillent toujours l'auteur des Bosniaques... La
vision s'est troublée, la mémoire défaille parfois, et c'est pour ne pas la laisser le trahir tout à fait que Velibor (...)oli(...) entreprend une nouvelle fois de graver sur la pierre de stèles imaginaires l'histoire de ceux qui ont vécu et sont portés disparus du monde des vivants.
À travers les portraits de soldats de tous bords, de paysans paisibles, de Tsiganes, d'ivrognes ou d'enfants, Velibor (...)oli(...) tente de combattre, par la littérature, le désarroi extrême de ceux qui ont vu abolir toute humanité en l'homme.