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C’est dans une clinique du quatorzième arrondissement qu’Olivier Dazat s’extrait à regret du ventre de sa mère. Nous sommes le 6 mai 1957. Quelques petites années plus tard, il découvre son père — un homme en lequel il avait toute confiance — entre les bras de sa génitrice. Les psychanalystes appellent cela la scène primitive ; pour l’auteur c’est un camouflet, sa première déception sentimentale. Jamais il n’avait imaginé de telles relations entre ses parents qui d’ordinaire se vouvoyaient à table. Adolescent, Olivier Dazat propose des histoires d’amour sérieuses et bien construites à des jeunes filles diaphanes et racées. C’est l’échec. Sa démarche maritale se clôt sur des étreintes épisodiques. Car que découvre-t-il autour de lui ? Des mœurs relâchées, des femmes scandaleusement libérées, de la nubile sournoise en jupe courte à la femme mûre en robe fendue débauchant de robustes étudiants dans les facultés. Assez ! s’écrie le malheureux garçon. Il prévient la gendarmerie, alerte Michel Droit et Jean Cau. Aucune réponse, malgré une enveloppe timbrée jointe à sa demande. Alors il ne lui reste plus qu’à exécuter ces vingt et un récits vengeurs et moralistes, dressant l’inventaire des perversions de notre temps. Pointant une plume acérée comme l’index accusateur d’un père-la-pudeur, dans un style jamais aussi précieux que lorsqu’il décrit l’innommable, l’auteur met en scène un petit monde miné par la névrose et gagné par la régression infantile : un slave mongoloïde et une étudiante en histoire de l’art, une star de film porno et un érudit balzacien, une grande bourgeoise de province et un épicier disgracieux, un pédophile en hiver et un prince charmant amoureux d’une caissière de supermarché.