La relation entre Churchill et la France ne se résume pas aux séjours de Winston dans les luxueuses villas de la Côte d'Azur, au champagne d'Épernay ou aux liens établis avec de Gaulle. Car la France de Churchill, c'est Jeanne d'Arc, Napoléon, c'est la solidité du poilu et la Première Guerre mondiale, c'est Clemenceau et la force de la volonté et du verbe. Parfois admiratif du génie français, parfois exaspéré par les « frogs », l'Hexagone aura toujours une place particulière dans la vie et l'imaginaire du Britannique. Et si, déclare-t-il un jour, « le Tout-Puissant, dans son infinie sagesse, n'a pas jugé bon de créer les Français à l'image des Anglais », il sait bien que, sans cette France turbulente et imprévisible, il n'aurait sans doute pas connu un tel destin.