Les chutes mortelles que voici sont des révoltes inconvenantes qui conviennent à l'esprit libre, des cris asociaux qui parlent de la société, des mots inhumains qui interpellent l'homme, des appels infinis qui sombrent dans la mort. Elles sont semblables aux lumières jaillissant çà et là dans la campagne, lorsque descend la nuit. Autant dire qu'elles n'ont pas de liens entre elles, hormis leur puissance d'éclairage et leurs fins douloureuses. Ces cinquante sonnets sont donc sans suite logique, mais ont une suite, brillante comme le feu. Un tel feu brûle déjà, et brûlera au grand jour... si les amoureux de la poésie en décident.