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Juin 1964. Entrée dans une librairie parisienne pour y acheter une carte postale, l'auteur se voit établir par un curieux libraire antisémite un thème astral dont « la carte du ciel est percée d'un trou noir ».
Août 1967. La municipalité de Mönchengladbach invite pour une commémoration les juifs de la ville survivants de la Shoah. En 2007, les mêmes personnes ou leurs descendants seront invités à inaugurer des « Stolpersteine », pavés du souvenir scellés dans le trottoir devant la maison de chaque juif assassiné pas les nazis.
De Bruxelles à Paris via Ostende ou Leicester, fragment par fragment, se découpe la vie d'une enfant juive échappée d'Allemagne juste avant l'horreur, en quête de la mémoire de sa mère et son frère aîné disparus dans la shoah, jusqu'à Auschwitz où, lors d'un voyage impromptu, se révèle la sinistre vérité.
Caroline Alexander nous conte dans le registre d’une redoutable sobriété, et même de l’humour, le retour à une « vie normale ». Partant à la recherche des siens disparus dans l’holocauste, elle ne s’épargne évidemment pas l’inévitable pèlerinage à Auschwitz. Mais ce sont souvent des détails qui pourraient sembler insignifiants : les belles jambes de sa grand-mère, sa propre naissance dans un bordel, la lecture de sa carte du ciel, qui nous émeuvent le plus. Les pérégrinations de cette orpheline, de cette apatride, de cette enfant « inachevée » et qui s’est retrouvée avec le temps propriétaire d’une chambre, d’un chat, d’un mari, d’une vie pour tout dire, de soi et sa liberté, vont la mener à traverser, comme les cases d’un Monopoly, Paris, Leicester, Bruxelles et même Blankenberge, Mönchengladbach où tout s’est à l’origine joué. Géographie de la Terreur mais aussi de la renaissance à soi. J’ai souvent pensé que si les nazis pouvaient lire aujourd’hui des livres de cet ordre, ils mesureraient l’ampleur de leur vraie défaite : car ils n’ont pas réussi à tuer chez certains ce goût d’un bonheur invincible.
Extrait de la préface de Pierre Mertens : Née en 1936 à Mönchengladbach (Allemagne), Caroline Alexander est emmenée clandestinement en Belgique en 1939. Enfant cachée durant la guerre. Après des études de Droit à l’Université Libre de Bruxelles, elle s’installe à Paris, où elle exerce différentes activités dans le monde du cinéma et du théâtre, puis dans le journalisme à partir de 1965 (Le Soir Illustré, Pan, Femme d’Aujourd’hui, Femme Pratique). Elle devient responsable des chroniques théâtrales et/ou musicales à L'Express, aux Echos, à la Tribune, au Matin, collaborant également avec Paris-Hebdo, Télérama, Diapason, Arts, Le Journal des Spectacles, La Quinzaine des Spectacles…
Depuis 2003, est responsable de la rubrique musique classique sur le site www.webthea.com.