Au fil des photographies de Charles Fréger se déploient des mascarades dans lesquelles costumes et personnages dévoilent les cultures africaines et indigènes des Amériques, prises dans le vertige d'un mouvement syncrétique.
La mascarade est ici territoire de mise en regard d'une communauté par une autre, espace où l'on rejoue le rapport à l'oppresseur soit pour le mimer, soit pour l'inverser, toujours pour le subvertir.