Cinéma muet avec battements de coeur
Au sommet de sa gloire dans la seconde moitié des années 1920, Dezs(...) Kosztolányi traverse cependant une douloureuse crise artistique. Convaincu qu'il n'existe pas d'art plus grand que celui d'éliminer, il privilégiera dès lors la forme brève, s'efforçant de retrouver la totalité dans le fragment, de jouer librement avec l'immense sujet de la vie. Les « griffonnages » rassemblés dans le présent recueil, traits de plume « sans tours de passe-passe », extraits de journaux, réflexions morales, microfictions... nous entretiennent en bloc des affaires de l'existence et s'étonnent tendrement, non sans humour parfois, devant le cinéma muet de notre quotidien.