LE CRITIQUE, bombant le torse. – Grâce à mon expérience, je pourrais vous faire accéder à une certaine notoriété. Votre art est robuste. Il ne lui manque que de la reconnaissance. Vous avez une audace et une détermination portées au plus haut de la réflexion. Je vous ferais entrer dans l’Olympe, que dis-je ! dans l’incontournablissime Palazza Cornuto. A côté de vous, les chefs-d’œuvre de la rancissure vont pâlir, les plus illustres mécènes de la tartignollade affluer pour spéculer sur des murs que vous n’aurez même pas encore blanchis. (Un temps. Il prend une pose méditative.) Vous savez que la couleur de ces murs vous va très bien au teint. Comme ça, sans rien dire, vous apparaissez dans une pâleur étrange, complice, une pâleur significative. Vous dégagez je ne sais quel abandon mystérieux. On vous sent vraiment autre part, vous semblez avoir atteint quelque chose. A votre âge, c’est considérable.
… une brève comédie de mœurs modernes qui conserve de la farce les jeux de mots, les quiproquos, la grivoiserie obscène, l’énormité bouffonne. Autant dire un divertissement pour amateurs de jeux de massacre qui se délectent, en complicité avec l’auteur, à voir tomber les masques. – Françoise Donadieu