Claude Gueux
S'inspirant du cas d'un homme exécuté à Paris en 1832, et quelques années après Le Dernier Jour d'un Condamné, Victor Hugo écrit un nouveau plaidoyer contre la peine de mort. Il dénonce la misère qui frappe les classes laborieuses et l'enchaînement fatal qui les conduit au crime. Pour lui, ce n'est pas l'individu qu'il faut condamner, c'est la société qu'il faut réformer. Dans un débat toujours actuel, Hugo prône l'éducation contre la prison.
« Voyez Claude Gueux. Cerveau bien fait, coeur bien fait [...]. Mais le sort le met dans une société si mal faite, qu'il finit par voler ; la société le met dans une prison si mal faite, qu'il finit par tuer. »