Les travaux de Clayton Christensen portant sur la notion d’innovation de rupture (disruptive innovation) ont marqué les recherches en management de l’innovation à travers notamment deux ouvrages déterminants : The Innovator’s dilemma (1997) et The Innovator’s solution (2003) coécrits avec Michael Raynor. Le premier ouvrage aborde la question essentiellement sous l’angle des technologies de rupture (disruptive technologies). Dans le second ouvrage, Christensen reformule sa théorie de la rupture en termes de conflit de modèles d’affaires : l’innovation de rupture nécessite un modèle d’affaires différent du modèle dominant de l’entreprise.