Judith : «Je surfais sur le Net et je suis tombée
sur un site d'escorts. Avec photos, tarifs, disponibilités,
classés par tranche d'âge, par prénoms, tous des
pseudos en général, par couleur d'yeux, de cheveux,
par tailles, fumeur, non fumeur, anglais parlé. Aucun
n'était anthropologue, sinon j'aurais mis ma soeur sur
le coup.»
Marco : «Ta cliente, elle te regarde comme une
personne, pas comme un tas de viande. C'est ça, la
grosse différence. Tu remplis pas un trou, tu combles
un vide... Tu te sens utile... Tu sais que tu vas leur faire
des bons souvenirs...»
Fanny : «Et tout de suite, je l'ai vu avec ces
femmes. Je ne m'étais jamais demandé combien il
gagnait, à chaque fois. Maintenant, je me rends
compte que ça devait être beaucoup. Elles étaient
toutes pleines de pognon, vieilles, moches et pleines de
pognon. C'est pas ma mère qui pourrait se payer des
trucs comme ça.»