Construire une cité de verre est devenu l'obsession de l'urbaniste Erik Loeff. Il rêve d'un vaste complexe immobilier, comprenant un centre commercial, des bureaux, des logements, le tout construit en verre. Car le verre, cette matière si particulière, dure et fragile à la fois, sa transparence, le fascine depuis longtemps. Au point d'oublier les réserves des promoteurs qu'il faut convaincre de la faisabilité du projet, et de se jeter à corps perdu dans un combat incertain qui ne ressemble pas au businessman cynique et sans états d'âme qu'il a été jusque-là. Tout comme son histoire avec l'insaisissable Julia, avec qui il croyait entretenir une relation basée sur le sexe, l'entraîne petit à petit sur un terrain où il n'a pas l'habitude de jouer.
Cœur de verre apporte un regard caustique sur notre société contemporaine et son obsession de la réussite professionnelle, en même temps qu'une vision désenchantée de la liberté sexuelle.
Mais le vrai sujet de la plume ironique et désabusée de van den Brink n'est-il pas tout simplement la solitude ?