Comme les amours
« La dernière fois que je vis Miguel Desvern fut aussi la dernière fois que sa femme Luisa le vit, ce qui n'en est pas moins étrange, peut-être même injuste, puisque c'était elle sa femme, et moi en revanche une inconnue qui n'avait jamais échangé avec lui le moindre mot. Je ne savais même pas son nom, je ne le sus que trop tard, quand sa photo parut dans le journal, poignardé, dépoitraillé et sur le point d'être mort. »
Miguel et sa femme Luisa ont pour habitude de se retrouver dans un café où l'éditrice madrilène María Dolz savoure le spectacle rare de leur couple parfait. Lorsqu'elle apprend que Miguel a été sauvagement assassiné, María décide d'entrer en contact avec Luisa, devenue un être fragile, comme anesthésié par la tragédie, et fait la connaissance de Javier Díaz-Varela, le meilleur ami du défunt. Mais les apparences peuvent être trompeuses...
« Une superbe méditation sur le crime en général, et sur le plus invincible des criminels en particulier : le temps. »
Élisabeth Barillé, Le Figaro Magazine