Alieh, Rowshanak ou Raheleh sont souvent à leur
fenêtre. Entre le riz pilaf aux lentilles et les pétunias,
le voile et une paire de bas, le mari, les enfants, les
aïeuls ou les voisines, elles guettent ce qui va venir
conforter ou bousculer leurs habitudes. Au fil des
saisons et des générations, avec un art précieux
du détail, Comme tous les après-midi forme en dix-huit
courts tableaux un kaléidoscope de prodiges
minuscules.