«Comme un vide en moi...» Que cache
cette plainte maintes fois entendue ?
Le psychanalyste Moussa Nabati montre,
à travers trois témoignages, que ce mal-être
reflète l'absence à soi, pouvant se manifester
par l'instabilité, l'hyperactivité, mais aussi
par les angoisses, la dépression et les difficultés
en amour. Ce trouble provient d'une carence
ancienne, due à l'indisponibilité psychologique
de la mère. Le sentiment d'abandon crée
chez le bébé une dépression précoce,
responsable plus tard du vide intérieur
empêchant l'adulte d'être présent à soi
et aux autres. Ce dernier aura alors tendance
à rechercher, à l'excès, amour et reconnaissance
afin de combler son vide. Quête qui ne fera
qu'exacerber sa dépendance affective.
À travers son concept de «compréhension
incarnée», l'auteur propose des pistes
d'évolution : réhabiliter ses parents intérieurs
pour transformer son vide en source d'énergie
et «cueillir les roses de la vie».