« Si la majorité des habitants de cette planète devenaient végétariens, nous aurions réglé une partie du problème climatique et mis fin à la souffrance de milliards d'animaux. Le pouvoir est dans notre assiette. »
« Ce livre n'a pas vocation à culpabiliser celles et ceux, ultra-majoritaires, qui mangent des animaux. Il serait injuste de reprocher à des individus une pratique mondialisée qui est le fruit de plusieurs siècles de tradition et, souvent, de nécessité. Mon ambition, la voici : expliquer ma prise de conscience, donner des faits, regrouper des arguments clairs et robustes destinés aux végétariens ou aux végans qui veulent convaincre, mais aussi et surtout aux millions d'omnivores qui s'interrogent. »
À la question que pose Jonathan Safran Foer dans son ouvrage Faut-il manger les animaux ? (Éditions de l'Olivier), Hugo Clément répond « non » et décide, à 27 ans, de devenir végétarien. Dans son livre manifeste, il explore les trois axes qui ont guidé sa décision : l'élevage et la pêche industriels sont un fléau pour la planète ; les animaux d'élevage sont des êtres intelligents et sensibles que nous traitons de manière ignoble ; nous n'avons pas besoin de viande et de poisson pour être en bonne santé.