Comment le Japon est venu à moi est l'histoire de la découverte d'un pays par certains de ses mots, une évocation des premiers souvenirs qui ont façonné l'image du Japon dans la conscience de l'auteur alors qu'il était enfant et adolescent. Sous la forme d'un Je me souviens très délicat, voici la rencontre - teintée d'un humour communicatif mais aussi d'une vraie tendresse - avec les objets, les expériences, les êtres grâce auxquels les premiers contacts peuvent se nouer avec une culture étrangère. Autour d'eux se cristallisent des stéréotypes naïfs qui sont autant de passeurs ambigus : ils donnent une représentation chimérique de cet autre monde, mais en suscitent le désir et préparent à le rencontrer.
Je prononçais bonzaï, parce que je supposais confusément que les bonzes s'entouraient de bonzaï. J'ai lu plus d'une fois que les bonzaï étaient « de petits arbres torturés » par des sadiques.