Le Liban est un pays en faillite, faillite organisée par l'élite libanaise qui a agi méthodiquement depuis des décennies avec la complicité de la communauté internationale et de toutes les communautés locales.
Depuis 1990, les hommes politiques libanais se sont placés « au-dessus de la loi », en investissant l'administration de leurs partisans, soumettant le corps judiciaire et provoquant un « vide administratif » total. « Les politiciens libanais sont des civils qui utilisent la violence pour faire de la politique et prendre part à la chose publique », démontre Albert Dagher.
À nos portes, l'État libanais aura permis l'extension du domaine du crime organisé.
L'auteur nous invite à dépasser la prise de conscience, et à construire un nouveau Liban qui repecterait enfin sa population.