Sans le récit, l'événement n'est pas comestible,
même pour celui qui l'a vécu, comme le seigle,
tant que le boulanger n'en a pas fait du pain. Et,
plus encore, le récit d'un événement, si pénible
soit-il, réconcilie celui-ci avec l'homme qui l'a
vécu, lui fait un bouclier.