Le Mal s’incarne-t-il mieux dans les yeux horrifiques du Niddhog, au fond du cœur vaillant de Sioban, reine des Sudenne, ou sous les traits angéliques de la sublime Aylissa ?
Souvent, la monstruosité choisit des chemins inattendus et se niche dans ce qui peut nous apparaître comme le plus innocent des esprits. Sioban, en guerrière clairvoyante, l’a bien compris. Chaque jour, sa cousine Aylissa s’enlise un peu plus dans une cruauté perfide, assoiffée de pouvoir. La jeune femme rivalise d’ingéniosité et de malversation pour arriver à ses fins. Jusqu’à se servir du fitchell, cette arme tranchant violemment ses victimes et se volatilisant aussitôt, objet ancestral créé des mains des Sorcières elles-mêmes. Si Aylissa use de la force, elle n’hésite pas non plus à attaquer ses proies de façon plus subtile et… maléfique. Bientôt, Sioban assiste à la déchéance de son fidèle Seamus, sombrant dans une folie hallucinatoire de laquelle il semble incapable de s’extraire. La reine des Sudenne supportera-t-elle de voir son ami lynché et... mis à mort ?
Plus que jamais, l’héroïne de la « Complainte des Landes perdues » devra faire face à ses démons, extérieurs et intérieurs, mais aussi aux signes de l’amour, indissociable de sa quête sur ces terres de légendes et de pouvoirs.