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« Y a eu une réunion avec l’équipe du film. Dans la salle, tous les petits étaient avec soit leur daron, soit leur daronne. J’étais le seul tout seul. On nous a tout expliqué. C’était le premier film du réalisateur. Abdellatif Kechiche, il s’appelait. Moi, je devais jouer Krimo, un petit rebeu qui vit en banlieue dans une cité avec sa mère. C’était le rôle principal. Ça donnait grave envie. Ça allait durer de juillet à août, du coup on pourrait pas partir en vacances. Et comme j’avais nulle part où aller, ça tombait bien. »
2005. Un film rafle quatre Césars, il s’appelle L’Esquive, c’est le deuxième long métrage d’Abdellatif Kechiche, futur réalisateur de La Vie d’Adèle. Osman a treize ans quand on vient le chercher, repéré dans une rue à La Défense. Il a le profil. Le tournage, la promo, les Césars, il a kiffé. Après, il a cru que tout ça allait continuer. Abdel avait promis, sa carrière allait exploser. Il a laissé tomber l’école. Le cinéma, c’est comme une drogue. Quand on tourne, ça fait du bien, ça met plein de couleurs dans la vie. Mais après, quand ça s’arrête, il y a la descente. Et ça peut faire très mal, surtout quand on a quinze ans et plus de parents. Voilà, c’est l’histoire d’Osman.