Sous la forme de carnets regroupant des fragments de pensées éparses, le poète Pascal Boulanger partage à la fois ses confidences intimes et existentielles, ses impressions de lectures, une réflexion sur la poésie et une critique politique. Confiteor n’est pas un essai spéculatif, il est l’expression d’une pensée en fragments, une pensée de l’existence. L’auteur y évoque des thèmes qui lui sont chers tels que la poésie politique et la liberté divine. Il y consigne également un journal de lectures et de citations. Ces fragments révèlent le travail de réflexion qui précède le travail poétique, constituant ainsi un véritable laboratoire de la pensée, de l’écriture et de la sensibilité du poète. Ils sont une tentative de transcrire ce qui se joue pour un poète dans les coulisses. « C’est un peu comme faire visiter mon atelier », remarque Pascal Boulanger, « pour montrer ce qui s’inscrit en amont du poème. » Confiteor a aussi une forte teneur politique : dans l’esprit de « Mon cœur mis à nu » de Baudelaire, Pascal Boulanger y produit une violente critique de la modernité.