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Edmundo de Amicis era un romántico, en el más amplio sentido de la expresión. Y ese romanticismo suyo está muy presente en su ingente obra periodística, ensayística y literaria, hasta el punto en que, trascendiendo los géneros al uso, las crónicas de De Amicis terminaron por erigirse como un género propio, personal e irrepetible. Tras haber viajado por buena parte de Europa y Marruecos, De Amicis recaló en una Constantinopla vibrante y en plena ebullición que vivía cambios radicales no sólo en su fisonomía externa, sino también en lo más profundo del ser histórico, milenario y espiritual de la capital de un Imperio que ha marcado el destino de buena parte de la humanidad desde el principio de los tiempos. De Amicis vivió Constantinopla con la pasión que en él era característica. Visitó los lugares históricos y los barrios más miserables, se entrevistó con los notables y habló con los más pobres habitantes de una ciudad fascinante, una ciudad que continuamente le provocaba ecos y reminiscencias a un autor de tan vasta cultura como insaciable curiosidad. Escrita con un estilo ágil y muy directo, la Constantinopla de De Amicis se lee hoy con la misma pasión e interés con que se viene haciendo desde que fuera publicada por primera vez en 1878, resultando sorprendente la cantidad de detalles que conectan esta semblanza de la capital del Imperio Otomano de entonces con el Estambul de comienzos del siglo XXI. Respetando la traducción que en su día realizó H. Giner de los Ríos, la edición de este famoso libro que ahora les presenta ALMED contiene entre sus páginas ese sabor de antaño y una visión de Estambul que tanto Umberto Eco como el premio Nobel Ohran Pamuk no han podido sino elogiar. Contiene 62 ilustraciones en Blanco y Negro, y en Color.