Contes magiques
« P'ou Soung-ling, ou Pu Songling, surnommé Lieousien ou 'l'Immortel en exil', vivait à l'époque de K'angne, qui concorde à quelques années près avec le règne de Louis XIV. Il est l'auteur de ces contes, fortement imprégnés de taoïsme, comme c'est à Charles ou à Pierre Perrault que nous devons les histoires de Cendrillon, du Chat Botté, de la Belle au dormant.
[...] On s'est efforcé d'imiter en français la rapidité savante qui convient éminemment au génie de la langue chinoise. Aussi éloignés que possible des contes arabes et persans comme ceux des Mille et Une Nuits et de leur oisive prolixité, ceux-ci doivent mériter leur titre de magiques en ce que tout s'y passe comme par enchantement, dans l'étrange facilité et le profond émoi d'un rêve. » (Louis Laloy)