QUAND il n’était qu’un tout petit garçon, autrefois, chez ses braves gens de père et mère, c’était le meilleur moment de la journée.
Le dîner était fini ; la maman, après avoir donné un coup de serviette à la toile cirée, servait la demi-tasse du père, — du père qui, seul, prenait du café, non par luxe et gourmandise, mais parce qu’il devait veiller très tard à faire des écritures. Et tandis que le bonhomme sucrait son moka, — un seul morceau, bien entendu !
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.