C'est la voix de Sylvestre Clancier qu'on entend, celle du poète, bien sûr, et aussi celle de l'époux et du père ; elle dit avec pudeur, mais sans mièvrerie, dans le souvenir des siens, la fièvre du corps, qui n'est pas prison, l'être conçu, l'être qui naît et chemine de l'enfance à la lumière dans la nuit peuplée d'espérances.