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Dans les différentes problématiques de la psychose, infantile ou adulte, les équipes soignantes sont amenées, à un moment où à un autre, à en revenir au corps de la personne psychotique. Mais de quel corps s'agit-il ? Du corps physiologique, neurologique, endocrinien ? Ne sommes-nous que des hommes neuronaux ? Les soignants ne sont-ils que les biologistes des passions ? Ou bien sommes-nous encore davantage ? C'est là que la notion d'image du corps vient articuler le corps et l'appareil psychique dans un langage organisateur. Or dans la psychose, cette question insiste, résiste, mais existe. Il est nécessaire de se la poser en la mettant en perspective avec les problématiques institutionnelles.