Correspondance (1889-1890)
En 1922, lors de la parution des Lettres à sa fiancée, plusieurs voix s'étaient élevées pour demander qui pouvait bien être cette fameuse fiancée à laquelle des lettres aussi passionnées qu'inspirées étaient adressées. Cette édition présente pour la première fois la correspondance croisée de Léon Bloy et de Johanne Molbech dans une version intégrale. Par-delà cette correspondance amoureuse, les Lettres annoncent et résument ce que sera la destinée exceptionnelle de ces deux êtres qu'une rencontre improbable mais « nécessaire » a réunis. Elles éclairent également certains aspects méconnus du caractère de l'écrivain et suggèrent la part cachée de son épouse, qui allait, après la disparition de Léon Bloy, apparaître dans toute sa grâce et sa vérité.