Correspondance
Un tiers de cette Correspondance de Paul Cézanne est constitué de lettres à Emile Zola, avec certaines missives de ce dernier. L'échange, qui s'étoile de poèmes du peintre et de considérations sur l'art et la littérature, cesse quand Cézanne se reconnaît dans le Claude Lantier de L'Oeuvre... L'éventail des autres destinataires est considérable : les peintres Pissarro et Bernard, le marchand Ambroise Vollard, de jeunes artistes, des critiques, sa famille, etc. Cézanne se montre tour à tour affectueux, attentif, furieux ; toujours solitaire, loin des théoriciens, fidèle à la nature, à la sensation. Peu avant sa mort, il avouait de « lents progrès » ! Ce recueil ouvre à l'essence de l'artiste : un homme dédaigneux de son génie, et qui se contente de le pratiquer, avec acharnement. « Je vais au paysage tous les jours. »