8 février 2018 - 02 : 01
Cher Daniel, Et me voilà réconciliée avec mon si cher D. Il n'y a pas de raison que je pique des coups de gueule ici, sans jamais passer de messages d'affection... Ce n'était plus que boue entre nous, j'avais bien expérimenté ma force de destruction et d'auto-destruction... Beaucoup de quiproquos entre deux esprits complexes et fragiles à la fois. Et puis un matin, deux longues lettres de pure lumière en pur amour... J'ai été bouleversée, puis j'ai recouvré un peu de joie de vivre. Oui, D., tu es un ami. Le plus bel ami que l'on puisse avoir... Moi, femme africaine et sauvage, j'ai dansé, ivre de colère et possédée par les Esprits hurlants de la forêt, piétiné la flamme vacillante de notre Amitié... Pardon. Je n'ai plus envie d'en dire plus : Comme le dit Hegel, les pages de bonheur sont des pages blanches dans l'Histoire...
11 septembre 2018 - 18 : 17
Chère Catherine, [...] Oui, je te pardonne car il n'est nulle faute de voir sa conscience obscurcie. Et juger l'autre n'est pas permis à l'être humain. Oui, je te sais malade et j'accepte ta maladie, quelle que soit sa forme ! Et je ne t'enverrai jamais chez le curé pour te faire exorciser ! Notre amitié a triomphé et c'est l'essentiel. Nul ne peut donner de leçons. On fait de nous ce qu'on est ! Les autres participent à notre construction. Toi et moi sommes riches d'avoir identifié une maladie. Ce n'est pas une supériorité, ce n'est pas enviable, mais c'est notre richesse. Et je crois qu'en témoignant de cela, nous faisons un pas vers la compréhension de l'âme humaine.