Les Covidiennes de la Joie ont été écrites au jour le jour sur deux années d'enfermement puis de déplacements masqués. La résistance s'y déploie par des croquis d'humour, attentifs aux joies du quotidien. Sylvie Dallet y poursuit son itinéraire singulier qui s'ouvre du printemps à l'automne sur des jardins clos comme sur des autobus bondés.
Ces récits mettent en scène des personnages hauts en couleur, qui convoquent les contes de malice et les peintures de société. On a le droit d'y picorer la philosophie qui nous grandit : 25 pensées enfermées précèdent 80 chroniques de voyage masquées.