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In ihrer neuen Gedichtsammlung "da war doch was" bricht Lisa Elsässer das lokale Umfeld, das sie mitunter beschreibt, immer wieder auf, indem sie die Vorstellungskraft dem Alltag vorhält. Und nicht etwa umgekehrt. Aufgrund der Verflechtung von Perspektiven und Zeiten geraten die Gedichte zu Geschichten, die auf eine Wendung zusteuern, an welcher der Leser mit Spannung rätselt.Manchmal sind es Figuren, manchmal das ich oder ein du, worin sich Poesie und todesnähe widerspiegeln. damit bewegt sich die Autorin am Rande des Schreibens, dort, wo der Wind im Spiegel einer Pfütze dein Weinen schraffiert. Ihr gelingt aber gerade dadurch, den Hintergrund der Zerrissenheit, der das Umfeld prägt, spürbar zu machen. Wir alle sind in vielfältiger Weise Reisende, indem wir pendeln zwischen trostlosigkeit und Lebensmeisterung, zwischen Resignation und dem Kampf um Würde.In der Differenziertheit und in der Poesie der Bilder, die sie heraufbeschwört, öffnen sich Zugänge, entstehen Verbindungen, werden Reisen vorbereitet. Die Entscheidung, an welcher Haltestelle wir aussteigen wollen, fällt man oft erst unterwegs."nur im traum kehre ichzurück in den echoraumins verzögern einer wellezum kind zum felsender die kalten schatten wirftauf die unverstellte stimmeauf die stufen dieser zeit"