Entre nationalisme assumé et volonté d’émancipation, les cinémas d’Orient n’en finissent plus de nous surprendre. Otages des financements d’État ou des investissements internationaux, bon nombre de cinéastes du Maghreb, du Proche, du Moyen et de l’Extrême-Orient résistent pour travailler librement, en contournant, quand ils le peuvent, les diktats de la religion et de la politique qui bien souvent s’unissent pour les en empêcher. Ce septième volume, qui volontairement a pris quelques libertés avec la géographie, n’a pas la prétention de faire un tour exhaustif de la question mais l’ambition plus modeste de vous faire découvrir l’histoire de ces femmes et ces hommes qui, malgré les entraves, les interdictions, les arrestations et les condamnations, restent debout et dignes, pour parler de leur quartier, de leur village, de leur pays et du monde, animés par une passion qu’ils partagent avec une jeune génération déjà prête et disposée à prendre le relais.
Pour le septième volume de sa collection Darkness, cinéma et censure, Christophe Triollet a regroupé autour de lui dix-huit enseignants et chercheurs en cinéma, tous experts dans leur domaine, pour évoquer la situation au Maghreb, au Proche, Moyen et Extrême-Orient, mais également en Russie. Darkness, cinéma et censure volume 7 interroge le passé, étudie le présent, imagine le futur de tout un pan du cinéma mondial dans un ouvrage passionnant de plus de 500 pages.