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Diese Gedichte kommen (direkt) aus dem Leben, ohne Umwege - es verschlägt uns darin u. a. nach Hamburg oder Tübingen, ins Comicuniversum der Peanuts und auf Kreisbahnen um die Fragen nach Liebe, Freude und Verlust. Die kleinen Augenblicke haben dabei ebenso ihre Berechtigung wie die großen Gedanken.Lyrik ist ungemein vielfältig, und Lyriker*innen tun gut daran, das zu nutzen. Timo Brandt verortet sich selbst mitten im literarischen Kosmos zwischen Nicolas Born, Gerald Locklin, Rainer Maria Rilke, Mary Chapin Carpenter, Bob Dylan und Julian Barnes und lotet die lyrischen Möglichkeiten ungeniert aus: Er verwendet Reime genauso wie die freie Form, stattet stilsicher jedes Gedicht aus mit dem, was es verlangt, bietet Humor und Überraschung von honigsüß bis bitter und erlaubt sich starke Bilder, die sacht an den Grenzen des Kitsches entlangstreifen, freilich ohne sie zu überschreiten - es ist eben manchmal kitschig, das Kennenlernen, das Küssen, das Vermissen, das Staunen.