C’est un héritage important, parfois controversé, et partiellement relayé que laisse derrière lui l’américain David Graeber. L’anthropologue laisse aussi une contribution importante, mais qu’il n’a jamais revendiquée, au management.
Dans ce texte, nous revenons tout d’abord sur sa proposition la plus connue qui est celle des « jobs à la con », pour en dégager les implications pour l’étude du travail et de la gestion des ressources humaines. Nous insistons de facto sur la question du sens du/au travail (Faes, 2011) et sur sa relation à la performance qui met parfois en lumière son « non-sens » (Gilbert et al., 2021). Nous discutons notamment comment l’auteur nous invite à penser le contenu du travail et son alignement avec les buts organisationnels.