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Fremde Sprache, schwere Sprache. Das gilt auch für den Dialekt. Da gibt es oft sogar kleine, manchmal ganz feine Wortschöpfungen, die selbst Eingeborene nicht immer verstehen. Da muss ein kleiner Sprachlehrgang her. Fürs Karlsruher Vokabular. Hier ist er. Wenn dir was fehle tut, dann musch halt ebbes suche. Un wenn des e Word isch, dann guggsch aifach nooch: Do in dem Wörderbichle; do schdehn se nämmlich drin, die Karlsruherische Schbroochkreatione, die uns scho ab un zu faschd um de Verschdand bringe. Echte badische Bralinees. Abrobo: die viele franzeesische Wörder in unserer Schbrooch, die sich vom Elsaß aus bei uns eibirgerd hen, die häm mer nadirlich a mit uffgnomme. Mit de Grenzziehgung nemme mers do ned so genau. Karlsruherisch im weideschde Sinn war uns wichdich. Brigandedeutsche Abwaichunge sin richdich und wichdich fier d Idendidät.Also, verblämber kai Zeid, gugg aifach nei.Un wenn d widder mol bei ainem aus de Gegend was net verstehe dusch, froog n ned: Was haben Sie gesagt?, sondern ganz aifach: Hä?