De la domination...
Essai sur les falsifications du pouvoir
Les rapports de pouvoir qui caractérisent notre société seraient inéluctables. C'est l'idée dominante que l'on retrouve dans les discours politiques et économiques, dans les médias et à l'école... Force et faiblesse, puissance et soumission seraient inscrites dans un ordre naturel des choses. Et si cette affirmation n'avait été construite que pour asseoir la domination d'une minorité sur l'ensemble du groupe ?
Quelle est l'origine de la domination, et comment s'établissent les mécanismes des relations de pouvoir ? Cette question est d'autant plus importante qu'elle vise à analyser philosophiquement, à partir de l'étude biologique, le prétendu droit à l'exercice d'une puissance souveraine ou prépondérante des uns sur les autres. Au fond, il y aurait une légitimité de nature à affirmer ou réclamer l'inégalité.
Mais une description de la réalité des interactions des êtres vivants à travers une approche concrète de la biodiversité et de l'écologie évolutive nous montre les limites d'une telle conception.
L'enjeu est ici de remettre en cause le statut des phénomènes de domination dans le monde, pour construire les bases d'une authentique pensée d'émancipation, seul fondement d'une véritable liberté.