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Aucun pays n’a pris la liberté d’expression plus au sérieux que les Etats-Unis. Au regard du régime d’expression européen, l’Amérique fait figure d’un eldorado où toutes les paroles paraissent bonnes à dire. Marcela Iacub raconte comment ce régime de liberté d’expression résulte d’une sorte de coup d’Etat institutionnel mené par la Cour suprême à la fin des années 1930. En se fondant sur l’analyse de tous les arrêts de cette dernière au XXe siècle, elle montre qu’en Amérique on ne peut pas tout dire. Certes, dans le domaine des opinions politiques, les Américains sont les dignes héritiers des Lumières. Mais tous les discours ne sont pas traités de la même manière. Et au sein de ce système de protection de la parole à plusieurs vitesses, la catégorie la plus mal lotie est incontestablement celle qui concerne le sexe. Exemple de libéralité : la Cour suprême autorise les outrages au drapeau national car, selon elle, c’est parce qu’il est un symbole révéré que le drapeau mérite d’être outragé. Signe de restriction : la même Cour interdit l’usage du mot fuck à la télévision pendant les heures de grande écoute, car ce mot évoque de manière trop forte l’acte sexuel. Expliquer ce paradoxe par la seule culture religieuse et puritaine, c’est manquer un des fondements essentiels de la démocratie américaine. En pensant ensemble la libéralisation absolue de la parole politique et la restriction exacerbée de tout discours à caractère sexuel, Marcela Iacub propose une analyse totalement originale du système politique américain et montre comment, à travers ce cas, c’est l’avenir de la liberté d’expression dans nos sociétés qui est en jeu.