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Comment coordonner la causalité totale de Dieu et la liberté humaine dans le concret des actes humains, spécialement en matière de don ou de refus de la grâce, en évitant molinisme et jansénisme ?
Au cours du XXe siècle, un certain nombre de thomistes ont repris des positions qui trouvent leur source chez le grand commentateur espagnol Banez tout autant que chez saint Thomas lui-même. Mais d'autres sont insatisfaits devant les conséquences de ces analyses dans lesquelles ils estiment que la liberté humaine ne reçoit pas toute la place qui lui revient.
Ce problème a fait l'objet d'une longue discussion entre d'une part l'un des tenants de la position traditionnelle, le père Hervé Nicolas, et d'autre part un philosophe et théologien thomiste plus innovateur, Jacques Maritain. Cette riche discussion s'est étendue sur plusieurs années et s'est révélée féconde en ce qu'elle a permis à chacun de préciser tous les éléments de sa position. Le point central de la controverse est de savoir si la décision divine précède l'exercice de la liberté humaine ou la suit.
Au cours de cet ouvrage, le père Margelidon expose et analyse clairement les termes de la dispute et permet ainsi à chacun de se forger une conviction raisonnée en un domaine à la fois difficile et important de la théologie.