Cet ouvrage aborde des situations cliniques diverses rencontrées
lors de prises en charge individuelles ou de groupe :
victimes d'agressions violentes, de viol et d'inceste, réfugiés du
Kosovo ou du Rwanda.
Il décrit le travail de survivance grâce auquel le psychisme
mobilise des défenses actives contre les expériences d'anéantissement
et contre leur fascination. Il analyse les processus
psychiques comme la subjectivation de la mort et sa liaison à la
vie, qui permettent aux personnes de se remettre à vivre. Il souligne
également le travail de «reliance» par lequel la personne
violentée parvient à renouer avec la communauté humaine et à
restaurer le sentiment d'appartenance à l'humanité qui a été
détruit.
Un chapitre conclusif propose des réflexions sur le concept
de pulsion de mort ainsi que sur les phénomènes de mémoire
et de compulsion traumatiques. L'ouvrage éclaire le travail du
psychisme en proie à un traumatisme sous l'ange du rapport
inconscient à la vie et à la mort.